Le pelage unique de la girafe joue, en effet, un rôle fascinant dans la création d'illusions d'optique et d'effets visuels complexes. Cette adaptation remarquable sert plusieurs fonctions importantes pour l'animal qui exploitent les limites de nos perceptions visuelles.
Le motif en carreaux du pelage de la girafe crée une série d'effets visuels sophistiqués
Effets d'éloignement de l'arrière-train par l'agencement en perspective des carreaux
La perspective sur le pelage unique de la girafe joue, en effet, un rôle important dans la perception de l'éloignement de l'arrière-train de l'animal et le rapprochement de l'avant de son corps.
Voici comment l'agencement des carreaux en perspective accentue ces effets de rapprochement et d'éloignement :
Les épaules et l'arrière train mis en perspectives
La perspective est induite par, d'une part, des épaules larges plus hautes que, d'autre part, le bassin à l'arrière du corps qui est plus étroit ce qui induit un rétrécissement progressif de l'arrière train par rapport aux épaules. Les carreaux réduisent graduellement de taille de l'avant vers l'arrière du corps et se densifient, donnant l'impression que l'arrière-train s'éloigne. Les carreaux sont plus nombreux et resserrés vers l'arrière, renforçant l'illusion d'éloignement par cette perspective.
Les cuisses des pattes arrières donnent l'impression d'être plus petites et de s'éloigner dans la perspective. L'arrière train est réduit pour laissé moins de prises au prédateur.
La pente prononcée du dos dirige le regard vers l'arrière et accentue la perception de distance et d'éloignement.
Les grands carreaux sur le torse et les épaules accentuent visuellement la carrure et la hauteur de l'avant du corps.
En combinant ces différents éléments de perspective et de composition visuelle, l'agencement des carreaux peut efficacement créer une illusion d'éloignement de l'arrière-train, donnant une impression dynamique de profondeur et donc d'éloignement.*
*l'illusion d'Ebbinghaus sera mise en parallèle avec l'étude du pelage du jaguar, du léopard et du guépard.
Motifs multi-directionnels
Des carreaux aux orientations différentes forment des flèches sur le pelage et nous indiquent où regarder. Ces flèches concentrent notre vue, dirige notre regard ou encore écartent notre vision selon leur orientation et positionnement et tailles !
Le cou est en retrait par rapport au sternum et aux épaules, ce qui augmente l'effet de verticalité et d'inaccessibilité du cou et de la tête.
Effets de perspective et de fusion visuelle
Sa vision est de face et latérale, l’œil est noir, profond et intense, à la fois proche parce qu'opaque et éloigné par la profondeur de la couleur noire.
L’œil noir contraste avec les couleurs autour de son pelage beige clair, créant un point focal et accentue encore cet effet de vu de loin ! L'oeil de la girafe plonge sur nous de loin.
Le saviez-vous ?
Les formes géométriques du pelage de la girafe forment de nombreux effets d'optique.
La girafe a plusieurs
illusions d'optique sur son pelage
L'oeil est dirigé par les lignes beiges et les formes des carreaux, parfois même des flèches.
L'ajustement et la dimension des carreaux éloignent son arrière train et la grandit considérablement son cou et réhausse sa tête.
Sur son torse et ses épaules sont dessinés de larges carreaux qui lui donnent une carrure et une hauteur impressionnante !
Le choix des angles, pourquoi cet agencement des angles ?
Les motifs du pelage dirigent subtilement l'attention de l'observateur ou du prédateur.
Ces effets visuels complexes servent probablement plusieurs fonctions adaptatives, comme le camouflage, la thermorégulation, et la communication intraspécifique.
Le pelage unique de la girafe est un exemple fascinant de la stratégie d'adaptation évolutive combinant formes disruptives et fonctions de manière stupéfiante.
Homothétie
Une homothétie est une transformation géométrique par agrandissement ou réduction ; autrement dit, une reproduction avec changement d'échelle conforme.
Sauf que, sur la girafe, la construction des carreaux ne composent pas les mêmes orientations ni les mêmes formes et se trouvent sur le corps arrondi et irrégulier de la girafe. Les polyèdres ou triangles grandissent ou réduisent non pas sur un plan bidimensionnel mais tridimensionnel.
Les carreaux, si différents soient ils, vont ou viennent d'évolutions et d'origines de géométriques génétiques communes ?
Génétique : origine et évolution
Les carreaux des girafes sont le fruit d'une longue évolution.
Origine des tâches
Les carreaux datent d'au moins 500 000 ans, avec l'apparition des girafes modernes il y a environ 1 million d'années. Elles apparaissent, à partir du neuroectoderme, déjà à l'état embryonnaire. Ils sont formés par un ou deux gènes, des gènes présents aussi chez certains félins mais qui causent des rayures chez ces derniers.
Évolution des taches de rayure
Il s'agit d'un gène particulier qui a modifié des rayures en carreaux. Les études se poursuivent afin de comprendre ce gène, son fonctionnement et de ses utilités.
Un dessin en étoile sur le corps
- Pour réduire l'empattement entre les pattes arrières et avant
- Les carreaux trapézoïdales en étoile ramènent progressivement notre regard vers le milieu du corps; il tend à le rétrécir et à concentrer le regard sur cette partie du corps.
- Les carreaux extérieurs ouvrent nos énergies visuelles tandis que les carreaux intérieurs concentrent notre système visuel de focalisation.
Tenue par des carreaux qui forment "une minerve"
La tête est plus petite que le cou large. Par rapport au cou surdimensionné, elle a des proportions normales. Elle paraît donc plus éloignée, donc on a l'impression qu'elle nous regarde de loin, que nous sommes vus et de loin !
C'est un jeu de distances et de rapprochement.
Sur le cou s'empilent de grands carreaux
Une petite tête pour donner l'impression de hauteur dans le ciel. La surface du plus grand des carreaux sur le cou égale la tête de la girafe.
Pour se protéger,
La girafe crée des illusions optiques
Description et interprétations
Commençons par décrire le pelage de la girafe.
Formes géométriques et couleurs
Effets de fragmentation
Les motifs irréguliers en forme de polygone, quadrilatères et triangles irréguliers créent une fragmentation visuelle du corps de la girafe. Les côtés sont dentelés, morcelés, déchirés avec des aspérités.
Les contours des carreaux sont morcelés comme vibrants et électrisés. Les carreaux commencent par un dégradé de brun clair vers un brun foncé jusqu'à du noir au centre.
Longueur d'onde
Les lignes d'intervalles sont beiges claires. Par au moins cinq fois, elles doublent la longueur en ligne droite d'un carreau, c'est à dire que presque chaque ligne suit deux côtés d'un carreau. Ce qui augmente la l
longueur d'onde d'une couleur ou diminue, divise la longueur d'onde d'un carreau de plusieurs teinte (brun vers noir).
Les lignes ne sont jamais arrêtées. Mais c'est la couleur noire qui nous arrêtera par son effet d'aimantation et d'introspection.
Eblouissement et rayonnement
Le beige clair crée un effet d'éblouissement par sa luminosité et ses rayons. Ce qui double l'effet de rayonnement des lignes et visuellement accentue les effets de rayonnement clair du beige.
Distorsion des proportions
Déformations de certaines parties du corps par, non seulement les illusions, mais, évidemment, d'un point de vue purement anatomique, par avec un long cou disproportionné et de longues pattes.
Trapèze et Polyèdre
Certains carreaux sont des polyèdres. Ils représentent une forme tridimensionnelle pyramidale par le changement de ton, de couleur. Ils foncent en leur milieu qui devient noir.
Il est visuellement difficile de "louper" la tête d'une girafe
La girafe prend la tête : girouette !
Non, la tête ne bouge pas
Etablissons des parallèles entre les carreaux de la girafe et la grille d'Herman.
Observez La grille d'Herman ci-contre.
Des carreau noir et des lignes blanches, tandque la girafe à des carreaux bruns et des lignes beiges
Vous remarquez que vous centrez votre vision.
En effet, la vision périphérique ne sait pas distinguer les intersections aux croisements des lignes blanches.
Notre vision est nette uniquement au centre.
Sur la grille d'Herman, les effets d'optique étudiés démontrent que notre vision périphérique déforme les carrés noirs et que nous voyons un point noir au lieu du blanc en périphérie des croisement des lignes.
Mais les carreaux de la girafe sont déjà déformés !
Il faudrait faire une grille d'Herman avec des polyèdres à la place des carrés pour se rapprocher des effets d'optique de la girafe d'Herman.
Les croisements de lignes d'une girafe à motifs irréguliers, et non pas carré, proposent déjà une teinte brune : grille d'Herman en partie car la girafe doit garder une irrégularité des formes pour induire plusieurs autres effets d'optique (rapprochement, distorsion, éloignement, ...) La pointe d'un polyèdre brun remplace l'intersection croisement des lignes claires.
Le but n'étant de pas de chercher un effet d'optique parfaitement similaire à la grille d'Herman mais de créer les effets d'écartement ou de rapprochement qui disparaitraient avec la grille d'Herman et ses troubles de la vision périphérique et augmenteraient la focalisation.
Notre vision est donc centralisée, focalisée sur les pointes des polyèdres pour diriger notre regard vers un rapprochement ou un effet d'écrasement en son centre par exemple
La girafe cherche la mobilité ou l'immobilité. La girafe ne bouge pas les effets d'otique déplace les formes. Au contraire du zèbre qui coure en accordéon.
Des intersections disparaissent dans la vison monoculaire
Camoufler l'effet d'optique
La girafe crée donc plus ou moins les mêmes effets d'optique avec ses carreaux.
Les carreaux brouillent notre vision périphérique et placent sa tête et surtout place et stabilise l'oeil noir au centre de notre vision et d'un seul point noir ! .
Le centre d'un carreau est une tache plus sombre, comme notre illusion sur la grille d'Herman.
La tête est ramenée au centre de notre système visuel.
Un effet de perspective est créé.
L'oeil noir paradoxal paraît plus proche, la tête et le cou plus éloignés.
La chambre d'Ames
Les carreaux sont des polygones, des losanges qui utilisent l'effet d'optique de la chambre d'Ames.
Le carré est étiré en losange pour donner un effet de perspective, de grossir l'avant-plan et de diminuer, de créer un effet d'éloignement.
La chambre d'Ames est une illusion optique créée par le psychologue américain Adelbert Ames Jr. dans les années 1950.
Elle est conçue pour donner l'apparence d'une pièce rectangulaire normale, mais en réalité, les murs ne sont pas parallèles, le plafond est incliné et le sol est incliné. Lorsqu'on regarde la chambre d'Ames depuis un point de vue spécifique, les personnes et les objets à l'intérieur de cette pièce apparaissent déformés, plus petits ou plus grands qu'ils ne le sont réellement.
Cette illusion est basée sur le fait que notre cerveau utilise des repères visuels pour évaluer la taille et la distance des objets. Lorsque ces repères sont brouillés par une perspective déformée, notre cerveau peut avoir de la difficulté à évaluer correctement la taille et la distance des objets.
La chambre d'Ames est souvent utilisée dans la recherche sur la perception visuelle et la psychologie cognitive pour explorer comment notre cerveau traite les informations visuelles et comment il perçoit la taille, la forme et la distance des objets.
Il y a en effet des similitudes intéressantes :
Distorsion de la perspective :
Dans la chambre d'Ames, la forme trapézoïdale de la pièce crée une illusion de profondeur et de taille.
Les motifs en losange du pelage de la girafe créent également une illusion de profondeur et de volume sur le corps de l'animal.
Manipulation de la perception des tailles :
La chambre d'Ames fait paraître les personnes plus grandes ou plus petites selon leur position. Les motifs de la girafe, en s'étirant ou se compressant sur différentes parties du corps, peuvent donner l'impression que certaines zones sont plus proches ou plus éloignées qu'elles ne le sont réellement.
Effet d'avant-plan et d'arrière-plan :
Dans la chambre d'Ames, les objets semblent changer de taille en se déplaçant d'un côté à l'autre. Sur la girafe, les motifs plus grands peuvent sembler être à l'avant-plan, tandis que les plus petits paraissent en arrière-plan, créant une illusion de relief.
Exploitation des limites de la perception visuelle :
La chambre d'Ames fonctionne en trompant notre perception de la profondeur et des angles.
Les motifs de la girafe exploitent également nos limites perceptives pour créer une confusion visuelle. Ces effets combinés contribuent au camouflage efficace de la girafe, rendant sa silhouette et ses contours plus difficiles à percevoir clairement, surtout à distance ou en mouvement.
C'est un excellent exemple d'adaptation évolutive utilisant des principes d'illusion d'optique pour la survie.
Le "miroir brisé"
L'effet de défragmentation casse notre vision de la girafe.
En effet, notre système visuel est composé entre autres de cristaux qui peuvent se briser en morceaux similaires aux carreaux "cassés" de la girafe. Cumulé par l'effet d'éblouissement de la couleur claire, et un effet d'implosion, de défragmentation du carreau sur lui-même. Tous ces effets diminuent notre visibilité. La girafe, brise, morcelle notre vision.
Effet d'implosion en son centre du carreau, spécifiquement sur cette espèce de girafe.
Faites le test de Rorchach
Que voyez-vous ?
Posez-vous la question et garderez-vous un point de vue dubitatif ou pas ?
Mon avis personnel ? Les carreaux représentent des paires d'ailes, feuilles d'arbre, chauve-souris en plein vol, écureuil volant ou encore papillons virevoltants ...
C'est le test psychologique d' "ERROR CHAT" !
Est-ce une erreur de vous poser cette question ?
Enfin, pour les plus sceptiques, l'illusion sera plus réussie si vous n'y voyez rien de tout ça !
Les trapèzes proposent une perspective pyramidale grâce à la couleur.
Créer la perspective avec les couleurs
Rapprochement avec la couleur noire sur les pyramides trapézoïdales.
Eblouissement avec les lignes claires
Qu'est-ce qui est éloigné, qu'est ce qui éloigne ?
Qu'est-ce qui est rapproché, qu'est-ce qui rapproche ?
Que rapprocher, comment rapprocher ?
Qu'éloigner, comment éloigner ?
Le cou
Il faut rapprocher pour éloigner, c'est-à-dire utiliser les effets d'optique de rapprochement pour ensuite utiliser les effets d'optique de rapprochement et d'éloignement : le boomerang !
combien de boomerang sont dessinés sur une girafe ?
Le triangle de Penrose
THERMO DYNAMIQUE
Le pelage tacheté de la girafe joue effectivement un rôle important dans la thermorégulation de l'animal, grâce à une combinaison ingénieuse de formes et de couleurs. Voici les principaux mécanismes impliqués :
Réseau vasculaire sous les taches
Le système de thermorégulation de la girafe repose en grande partie sur un réseau vasculaire spécialisé situé sous les taches :
Sous chaque tache se trouve un réseau de vaisseaux sanguins qui agit comme une "fenêtre thermique"
Ce système vasculaire permet à la girafe de réguler sa température corporelle de manière efficace.
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Contraste entre zones claires et foncées
Le motif tacheté du pelage crée un contraste thermique bénéfique. Les zones foncées (taches) absorbent plus de chaleur que les zones claires entre les taches. Cette différence d'absorption crée des micro-courants d'air qui facilitent la dissipation de la chaleur.
Adaptation aux conditions climatiques
Le pelage tacheté aide la girafe à s'adapter aux conditions climatiques extrêmes de son habitat. Il permet à l'animal de résister aux grandes chaleurs du continent africain. Cette adaptation est cruciale car la girafe adulte, du fait de son long cou, a des difficultés à s'hydrater directement dans les points d'eau au sol.
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Régulation de la température corporelle
Grâce à ce système complexe, la girafe peut réguler efficacement sa température. Les girafes peuvent voir leur température corporelle augmenter de quelques degrés sans pour autant transpirer. Cela explique pourquoi on trouve souvent des girafes sous les arbres : elles cherchent à maintenir leur température corporelle dans certaines limites.
Il est intéressant de noter que même les girafes sans taches, bien que très rares, ne semblent pas désavantagées sur le plan de la thermorégulation. Selon Fred Bercovitch, biologiste spécialiste de la conservation, "Chez les mammifères, la fourrure et les poils sont les principales caractéristiques qui contribuent à la thermorégulation, et non la couleur de la fourrure".
Cette adaptation fascinante du pelage de la girafe illustre comment l'évolution a façonné des mécanismes complexes pour permettre à ces animaux de prospérer dans des environnements chauds et arides. La combinaison unique de formes et de couleurs de leur pelage joue ainsi un rôle crucial dans leur survie.
Variabilité des taches
Il est intéressant de noter que les motifs de taches varient selon les sous-espèces de girafes :
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La girafe réticulée présente de grandes taches polygonales séparées par des lignes blanches distinctes.
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La girafe de Rothschild a des taches plus grandes et plus irrégulières avec des bords moins définis.
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La girafe masaï a des taches plus petites et plus foncées avec des bords irréguliers.
Ces variations dans les motifs de taches contribuent à l'adaptation de chaque sous-espèce à son habitat spécifique.
Hypnozoologie
La tête cubique ou le cube de Decker
Observez l'effet de retournement !
Faites rouler vos yeux sur la girafe :
Des vagues dans la savane
La girafe nous sub mère je, comme une mère regarde ses petits ...
Une vague visuelle montante nous submerge
Energies de la vague
