Effets d'optique
Il existe de nombreux effets d'optique différents, chacun ayant des caractéristiques et des causes uniques. Voici quelques exemples courants d'effets d'optique:
L'effet de Müller-Lyer : une illusion dans laquelle des lignes fléchées semblent avoir des tailles différentes en raison de la présence de flèches à leurs extrémités.
L'effet de Ponzo : une illusion dans laquelle une ligne horizontale semble plus longue lorsqu'elle est surmontée de deux lignes diagonales similaires, comme une paire de chenaux.
L'effet Ebbinghaus : une illusion dans laquelle un cercle entouré de cercles plus petits semble plus grand qu'un cercle seul de la même taille.
L'effet de Töpfer : une illusion dans laquelle un objet semble plus grand ou plus petit en fonction de l'arrière-plan sur lequel il est photographié.
L'effet de Zöllner : une illusion dans laquelle des lignes diagonales semblent inclinées en raison de la présence de lignes parallèles qui les entourent.
L'effet de Poggendorff : une illusion dans laquelle une ligne diagonale semble coupée par une ligne transversale lorsque ces deux lignes ne sont pas alignées.
L'effet de Hering : une illusion dans laquelle les lignes droites semblent courber vers l'extérieur ou vers l'intérieur en raison de la présence de lignes diagonales qui les entourent.
L'effet du triangle de Penrose
L'effet de la tache flottante : une illusion dans laquelle une tache colorée semble flotter dans l'air en raison de la stimulation de certains neurones dans l'œil.
Il y a beaucoup d'autres effets d'optique, chacun ayant ses propres caractéristiques et sa propre explication. Ces effets peuvent être utilisés pour explorer les processus de perception visuelle, les neurosciences et la psychologie cognitive.
La perspective
La perspective est un ensemble de techniques utilisées pour donner l'impression de la profondeur et de la distance dans une image ou une illustration.
Elle est basée sur la façon dont nous percevons visuellement le monde qui nous entoure.
Il existe plusieurs types de perspective, mais la perspective linéaire est la plus couramment utilisée dans les dessins et les peintures. Cela implique de représenter les objets plus petits à mesure qu'ils s'éloignent de l'observateur, et d'utiliser des lignes convergentes pour donner l'impression de la profondeur.
Il existe différents types de perspective linéaire tels que la perspective à un point, la perspective à deux points, la perspective cavalière et la perspective oblique. Chacun de ces types de perspective offrent des effets différents en terme de profondeur et de distorsion de l'image.
La perspective cavalière est souvent utilisée pour représenter des scènes de rues, de villes ou de bâtiments, en donnant l'impression que le spectateur regarde depuis un balcon ou une fenêtre élevée. Cette technique permet de montrer les objets dans leur véritable position spatiale et les relations les uns avec les autres, avec une grande précision géométrique.
Dans la perspective cavalière, les lignes de fuite convergent vers un point d'horizon plus élevé que celui utilisé dans la perspective linéaire classique, donnant l'impression que les objets sont plus proches de la vue. Cela peut donner l'impression que les objets sont plus grands qu'ils ne le sont réellement. C'est pourquoi, cette technique est souvent utilisée pour donner une impression de grandeur et de majesté à des scènes urbaines.
Des formules mathématiques peuvent être établies :
Si le plan face au lecteur est le plan xz et que l'axe de fuite est l'axe y, avec un angle de fuite α et un rapport k, alors un point dans l'espace de coordonnées (x, y, z) est représenté par un point du plan de coordonnées (x", z") telles que :
-
x" = x + k·cos α·y ;
-
z" = z + k·sin α·y.
La matrice de transformation est donc
1 k . cos alpha 0
P =
0 k . sin alpha 1
Pour un angle de 45° et un rapport de 0,5, on a :
-
x" ≃ x + 0,35·y ;
-
z" ≃ z + 0,35·y.
Cette représentation était utilisée initialement pour la conception des fortifications militaires. Le « cavalier » (ou « cavaletto ») est un promontoire de terre (ou un tabouret à quatre pieds) situé en arrière des fortifications et qui permettait de voir par-dessus la ligne des ouvrages de défense, et donc de voir les ouvrages des assaillants2 et ainsi d'anticiper leurs plans offensifs. La perspective cavalière était donc la vue que l'on avait du haut du cavalier (les Anglais utilisent parfois le terme de « high view point », en français « point de vue de haut »). Certains avancent également que c'est la vue qu'a le cavalier du haut de son cheval.
Dans un langage plus précis et scientifique, il s'agit de perspectives axonométriques, parallèles ou cylindriques.
En utilisant la perspective, les artistes peuvent créer des images qui semblent plus réalistes, en donnant l'impression d'une scène en trois dimensions sur une surface en deux dimensions. La perspective est un élément important de l'art visuel, car elle permet de créer des images plus réalistes.